Le merlu, aussi appelé colin suivant les régions, est un poisson blanc à chair fine et délicate. Vendu entier lorsqu’il est plus petit, en filet ou en darne lorsqu’il est plus grand, c’est un poisson facile à cuisiner qui contient peu d’arêtes et dont le goût n’est pas trop fort.
Comment le cuisiner ?
Dégustez-le en vapeur ou en papillote agrémenté de petits légumes, d’herbes fraîches et d’un filet d’huile d’olive !
Si vous avez un peu plus de temps et aimez les mélanges de saveurs, nous recommandons une recette de filet de merlu avec un coulis de piquillos parfumé à la harissa et l’aneth, accompagné d’un tian d’aubergines relevé d’une pointe de parmesan.
Un régal pour seulement 231kcal la portion de 340g !
Les bienfaits nutritionnels du merlu
Le merlu est un poisson très peu calorique, environ 100kcal/100g, puisqu’il est très maigre. Il ne contient qu’1 à 2% de lipides, un allié de choix lorsque l’on surveille sa ligne ! De plus il s’agit en majorité d’acides gras polyinsaturés et notamment d’oméga 3, dotés d’effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire.
Sa chair riche en protéines de bonne qualité rassasie particulièrement bien. A noter que les protéines se présentent sous forme de chaines plus ou moins longue d’acides aminés. Les chaines de protéines du merlu étant plutôt courtes, il se digère très facilement.
En outre, 1 filet de merlu de 100 à 120g couvre :
- La totalité de nos besoins quotidiens en Sélénium, une molécule anti-oxydante qui limite le vieillissement de nos cellules et permet d’éliminer les métaux lourds de l’organisme (en savoir plus).
- 50% de nos besoins en Vitamine D et B12. La Vitamine D favorise l’absorption du Calcium, la vitamine B12, d’origine animale, intervient dans la synthèse des globules rouges.
- 1/3 de nos besoins quotidiens en Iode. L’Iode intervient dans la synthèse des hormones thyroïdiennes. Une carence oblige la thyroïde à compenser en sécrétant davantage. Ce surcroît de travail peut être responsable d’une hypertrophie de la glande et d’un gonflement de la base du coup. Ainsi pour éviter toute carence, consommez simplement du poisson 1 à 2 fois/semaine ainsi que du sel iodé.
Le merlu contient également des minéraux en proportions non négligeable : Fer, Phosphore, Potassium, Calcium…
Un vrai concentré de bienfaits nutritionnels !