J’aime la sculpture, l’élan de la vie en volumes. Ma soif de créations nouvelles dont la beauté m’instillera un émoi subtil et me surprendra ne s’étanche jamais. La sculpture contemporaine m’offre rarement cette sensation ineffable qui comble ma longueur d’onde esthétique. Je peux en admirer la technique, parfois le message, mais je ne vibre pas. Pour moi ce n’est pas encore de l’Art, de la recherche peut être, mais l’œuvre demeure inachevée. « La beauté échappe aux modes passagères. » disait Robert Doisneau.
Et…j’ai rencontré Alain Choisnet. Harmonie totale avec le personnage et fascination inconditionnelle pour ses bronzes. Je vais essayer de ne pas tomber dans l’apologie dithyrambique mais Alain mérite vraiment d’être connu. Ouvert, communicatif, sensible et plein d’humour, tels pourraient être ses attributs majeurs dont il imprègne sa sculpture. Il se positionne lui-même comme un autodidacte. C’est vrai, il débute. Mais on est d’autant plus ébloui par son talent, un véritable don. Certes, avant de s’attaquer au bronze, il était évident qu’une aptitude particulière mûrissait. Donnez-lui des piles de livres et il sculpte la Tour Eiffel ou un navire. Tout objet devient matière à mettre en forme entre ses mains expertes.
Le mouvement est vie, le volume lui donne sa densité et le bronze sa force. Alain exalte la beauté féminine, immortalisant un geste, une émotion, une attitude. Des nus, parfois drapés, charme naturel ou juvénile, envahissent votre univers. Vous baignez dans une émotion particulière, toute en contrastes : sensualité, sérénité, raffinement, poésie, sensitif. Figures et formes créent un espace infini tant les sculptures d’Alain sont émouvantes et empreintes de spiritualité. La plastique de ses corps féminins, élancés ou courbés, supportée par une grande habilité technique, touche parfois au sublime. Alain aime ses créations et nous les fait adorer. Il glorifie l’éternel féminin, exprimé dans un langage que certains pourront cataloguer comme classique et figuratif, mais où l’émotion est communiquée si fortement qu’on est touché par la grâce. Nymphes ou sirènes, idéalisées ou simples, le sens du mouvement et de la vie vous pénètre. Il y a une pureté animée d’un rythme dans les lignes de Lisy, Elea ou Anah. Mesdames, vous êtes magnifiques ! Multipliez-vous pour le plus grand bonheur de vos contemplateurs. Et pour vous rendre hommage : « Aucune grâce extérieure n’est complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté de l’âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps. » Victor Hugo Post-scriptum de ma vie. L’aurait-il écrit pour vous ?
Quand on évoque Alain Choisnet, on ne peut plus parler d’un talent prometteur. Son œuvre rayonne déjà dans le ciel de l’Art. Je m’étais engagée à écarter le panégyrique mais, pardonnez-moi, je suis juste sous le charme, je ne tarirais pas en éloges. Consultez ses sites et regardez par vous-même !
http://www.alainchoisnet.com/